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Le petrole.... et aprés

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Message par Mathieu Mar 10 Juin 2008, 16:17

Voici un email que j'ai reçu. Bien évidement on peut être d'accord ou pas mais le message qui suit fait réflèchir !
comme le message est un peu long je fais un autre message

Préavis de grève nationale le lundi 16 Juin 2008


Préavis de grève nationale le lundi 16 Juin 2008.

> Il n'y a qu'une façon de faire pression : la MOBILISATION de tous les automobilistes Français qu'y ont vu leur budget gasoil - essence être multiplié par 2 ou 3 en 6 mois !
> Comme à chaque révolution, ce qui fait notre force, c'est notre nombre.
> Nous allons bloquer la France entière et prendre le gouvernement en otage !!!
> Qui : Tous les automobilistes FRANCAIS.
> Quoi : Blocage des routes, autoroutes, chemins de fer...
> Comment : Des centaines de voitures à l'arrêt sur toutes les routes de France devraient être aussi efficaces que des camions, des tracteurs ou des bateaux.
> Pourquoi : le gasoil à 1€.
> Grâce à internet, ce mail peut faire le tour de France en quelques minutes, alors au boulot les 'Vaches à lait', faites marcher le 'Transférer ce mail'
Mathieu
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Message par Mathieu Mar 10 Juin 2008, 16:21

Je sais c' long mais à mon avis ça vaut le coup ! bonne reflexion et échange

http://www.industrie.gouv.fr/debat_energie/site/pdf/fl-bordeaux24avril.pdf

http://www.mdi.lu/fra/affiche_fra.php?page=moteurs

Comment ferons-nous sans pétrole ?

Antoine Besse - RMC.fr, le 12/05/2008

Avec un baril de brut qui n’en finit pas de grimper, notre monde va au devant d’immenses bouleversements. Au-delà du simple prix du litre d’essence à la pompe, la pénurie de pétrole touchera les transports, l’énergie et l’industrie. Revue de détail d’une révolution en marche.
Souvenez-vous. Il y a dix ans, la France allait être championne du monde de football et le baril de pétrole s'échangeait à 10 dollars. Cette année, en ce début mai 2008, le brut caracole à plus de 125 dollars le baril, record historique battu, semaine après semaine. Et l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) parle déjà sans s'émouvoir d'un baril à 180 dollars, voire 200 dollars, d'ici à la fin de l'année. Cette hausse vertigineuse compte trois explications principales.

Les 3 raisons de la hausse du prix du brut

• D'abord, la demande de brut va en augmentant avec les besoins des nouveaux géants en pleine croissance comme la Chine et l'Inde. Pour la première fois, ces deux pays associés à la Russie et au Moyen Orient ont consommé, ensemble, davantage de pétrole que les Etats-Unis.
• Ensuite l'offre ne suit pas. L'Irak, deuxième réserve mondiale, ne semble pas prête pour revenir à sa pleine capacité de production avant longtemps; le Nigéria fait face à des conflits régionaux à répétition et l'Opep ne veut pas investir pour augmenter sa capacité de production (et tuer ainsi la poule aux œufs d'or).
• Enfin, la chute du dollar, associée à la crise boursière, ont poussé les investisseurs à spéculer sur le pétrole attisant la flambée des cours. Cette bulle pétrolière n'est pas prête d'éclater. Le pire reste à venir: on ne trouve plus de nouveaux gisements importants et, dans une trentaine d'années, l'assèchement des puits devrait commencer.

Comment va donc évoluer notre monde, sans ce pétrole omniprésent, dans les transports, l'énergie et l'industrie ? Pourrons-nous, saurons-nous, plus exactement, nous passer d'avions, de plastique voire de café ?
Energie : tout sur l'atome
Pour les courts trajets terrestres et le chauffage individuel, le pétrole peut se remplacer assez facilement par l'électricité, moyennant des investissements « raisonnables ». Attendez-vous donc à passer d'ici peu à la voiture électrique, à mettre (si vous en aviez une) votre chaudière à gaz au rebut et à investir dans des nouvelles fenêtres ultra hermétiques pour limiter au maximum la note. Cela apparaît d'ailleurs comme une bonne nouvelle pour la pureté de l'air que l'on respire.

Mais les écologistes purs et durs risquent de ne pas s'en réjouir longtemps. Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire. Dans ce contexte, la France est plutôt bien avancée puisqu' elle a déjà la moitié de ses besoins énergétiques couverts par ses centrales. Et, signe des temps, Total a déjà commencé sa migration vers le nucléaire en participant à la construction d'un réacteur aux Emirats Arabes Unis. Mais, si une France fonctionnant au nucléaire permet d'atténuer les effets directs de la crise pétrolière, cette solution n'est que transitoire : le recyclage des déchets hautement radioactifs est toujours impossible et les réserves d'uranium ne sont pas illimitées. L'ère des économies d'énergie ne fait donc que commencer.

Transports : le retour du local

La crise pétrolière devrait porter un rude coup à la mondialisation ! Principale victime : l'avion. Totalement dépendant du kérosène, le transport aérien va redevenir, comme à ses débuts, un moyen de transport rare et cher réservé à quelques privilégiés. Conséquence : le tourisme de masse va disparaître. Finies les compagnies low cost, vous devrez vous contenter de visiter Manhattan via Google Maps !
Le transport maritime sera sans doute moins touché puisqu'un cargo consomme très peu de fioul et que, dans le pire des cas, on peut faire tourner une turbine au charbon. Reste que cela augmentera quand même le prix des produits importés par mer. Le café, le cacao ou la banane risquent de redevenir des produits de luxe, comme au XIXe siècle. Cela peut être une bonne nouvelle pour l'Afrique, qui redonnerait de la valeur à ses cultures vivrières. Mais voilà qui va modifier profondément nos habitudes alimentaires ! En revanche, les produits manufacturés sur le territoire français pourraient redevenir, à terme, compétitifs avec ceux qu'il faudra alors faire venir d'Asie, augmentant fortement leur prix de revient. Après la mondialisation, voici le retour attendu de la relocalisation !

Industrie : la chimie change

Depuis les plastiques des ordinateurs jusqu'aux cosmétiques en passant par les textiles et les solvants, plus de 500 000 produits de la vie quotidienne sont directement issus du pétrole. Comment l'industrie pourra-t-elle pallier l'inéluctable pénurie ? Le recyclage ne suffira pas : il s'apparente davantage à de la transformation : une bouteille en plastique devient une polaire et malheureusement le cycle s'arrête là. Les vraies solutions de remplacement manquent cruellement : les alternatives comme les plastiques fabriqués à partir d'amidon de maïs nécessitent de précieuses surfaces cultivables. Or, on ne pourra plus se permettre de « gâcher » des terres arables avec une production agricole en chute libre une fois privée des précieux engrais azotés et des insecticides issus de la pétrochimie.

Globalement, on peut penser qu'on arrêtera de fabriquer des bouteilles en plastique assez vite vu que les packs en carton existent. Il y a même fort à parier que, dès qu'une alternative existe, le coton par rapport au nylon, l'industrie se rabattra dessus. Mais pour certains produits chimiques, comme les solvants, c'est plus problématique. Il y a bien des recherches de production à partir de plantes, mais on n'en est pas au stade industriel.

La hausse de prix ne va donc pas se limiter à la pompe, mais va se répercuter partout dans les magasins sur la majeure partie de nos achats quotidiens. Le pétrole trop cher sonne donc la fin du jetable, du gaspillage et de la consommation tous azimuts. Nous allons garder les objets le plus longtemps possible et essayer même de les réparer.
La raréfaction du pétrole va nous obliger à agir en consommateur responsable et pondéré. Ne serait-ce pas un mal pour un bien ?

Intéressant tableau dans l’Atlas environnement publié il y a quelque temps par le Monde diplomatique (ci-dessus): il met en évidence le ratio entre réserves et production de pétrole, exprimé en années. En clair, il s’agit du rapport entre les réserves de pétrole estimées en 2006 et la production des pays producteurs cette même année, le résultat indiquant le temps nécessaire pour épuiser les réserves si la production restait la même.
On peut discuter sans fin sur la notion de réserves estimées et sur la portée limitée de ce ratio. La carte n’en indique pas moins des tendances intéressantes. En effet, qu’y voit-on?
• qu’un seul pays a plus de cent années de production assurée, à savoir l’Irak. Demandez-vous après cela pourquoi les États-Unis s’y intéressent autant…
• que seuls quelques pays ont de 60 à 90 ans de production assurée au rythme actuel, à savoir l’Arabie Saoudite, le Koweit, le Qatar, les Émirats Arabes Unis et l’Iran dans le Golfe, plus la Lybie, le Kazakhstan et… le Venezuela!
• que les grands pays (anciens ou émergents) ont des réserves limitées : la Russie et l’Australie de 21 à 29 ans, les États-Unis, le Canada, la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Indonésie de 11 à 20 ans
• que plusieurs pays producteurs sont littéralement à la fin de leur réserves (moins de dix ans) : c’est le cas de la Grande-Bretagne, de la Norvège, du Mexique, de l’Argentine

Quelles sont les solutions pour remplacer le pétrole ?


Même si la pénurie de pétrole n'est pas pour demain, il faut tout de même s'y préparer. Quelles sont les solutions crédibles pour remplacer cette source d'énergie bon marché et omniprésente ? Nos modes de vie vont ils s'en trouver bouleversés ?

Des nouveaux gisements exploitables La réduction de la part du pétrole dans la production mondiale d'énergie semble donc une perspective inéluctable. Cette réduction se fait aujourd'hui principalement au profit du gaz naturel. En effet, celui-ci est un co-produit de l'exploitation du pétrole, qui était autrefois gaspillé. Il est donc particulièrement rentable. La diversification des sources énergétiques s'oriente aussi vers l'hydraulique, le nucléaire, le solaire, l'éolien ou l'électricité thermique (combustion de charbon par exemple). Les compagnies pétrolières commencent d'ailleurs à prendre en compte cette évolution. Total affiche par exemple sa volonté de se diversifier dans le gaz et les énergies renouvelables. L'éolien et le solaire pourraient ainsi devenir rentables si le prix du pétrole continuait à augmenter durablement. Pour autant, le nucléaire semble la seule source d'énergie fiable et continue à pouvoir assurer un relais conséquent au pétrole, et ce sans contribuer à l'effet de serre. Il faut savoir que 7 g d'uranium équivaut à la combustion d'une tonne de charbon. La France étant bien placée sur ce créneau, deviendra-t-elle le nouvel eldorado de production d'énergie mondiale ?

La meilleure solution : réduire la consommation d'énergie
Mais surtout, il nous faudra réduire la consommation énergétique de manière globale. Grâce à des améliorations techniques (meilleure isolation des bâtiments, amélioration du rendement des moteurs à combustion…) ou fiscales (taxation plus importante des produits pétroliers, hausse du coût de l'électricité…), on pourra réduire sensiblement la facture. Mais il faudra aussi repenser tout le système de mondialisation qui accroît les volumes d'échanges et donc les transports. Peut-être les délocalisations perdront alors tout leur intérêt, et que manger des bananes deviendra un luxe
Mathieu
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