Pourquoi sommes nous des cougourliers ???
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Pourquoi sommes nous des cougourliers ???
Sur le net, on trouve :
Je trouve cette explication peu convaincante : je crois bien avoir entendu des explications encore plus bizarres. Il serait peut-être temps de réunir les différentes versions et de s'en choisir une !
légende suivante : un jour, on ne sait plus trop bien quand, le pied d’une courge aurait pris racine et aurait poussé sur le toit du temple du village. Depuis ce jour, on a baptisé les habitants de Junas du nom occitan de cette cucurbitacée !
Je trouve cette explication peu convaincante : je crois bien avoir entendu des explications encore plus bizarres. Il serait peut-être temps de réunir les différentes versions et de s'en choisir une !
Dernière édition par le Mar 20 Nov 2007, 18:54, édité 1 fois
Les cougourles de Junas
Mon cher Webmestre,
tu n'as pas bien suivi cette fête de la courge ni les trouvailles historiques de notre ami Bernard ou bien, tu espères que les surfeurs Junassols vont y aller de leur propre version !!
En tout état de cause, le scribe du Seigneur Bachy d'Aubais avait écrit que les sources d'eau coulant à Junas étaient si grasses et riches que les habitants du village avaient des têtes comme des cougourles.
Tu trouveras le texte exact auprès de notre ami Bernard.
tu n'as pas bien suivi cette fête de la courge ni les trouvailles historiques de notre ami Bernard ou bien, tu espères que les surfeurs Junassols vont y aller de leur propre version !!
En tout état de cause, le scribe du Seigneur Bachy d'Aubais avait écrit que les sources d'eau coulant à Junas étaient si grasses et riches que les habitants du village avaient des têtes comme des cougourles.
Tu trouveras le texte exact auprès de notre ami Bernard.
Re: Pourquoi sommes nous des cougourliers ???
Oui, j'aimerai bien avoir d'autres versions... j'en ai entendu quelques une plutôt... polémiques. Mais celles de Bernard est certainement une bonne source. J'imagine qu'on n'a pas retrouvé d'illustration de junassols à tête de courge ? Si ? (et ne met pas une photo de moi !)
une version longue
Extrait du livre de Monsieur Elie Soulier « un du 3me âge » souvenirs, légendes, contes et histoires
« Les cahiers du 3me âge »
Un conte bien à propos
La Cougourde de Junas
Chaque localité en France et en particulier chaque village du Gard possède sa petite histoire.
Je m'en vais vous conter celle de Junas , mon pays natal.
Junas près de Sommières est comme une oasis de verdure et de fleurs au milieu de la garrigue.
Surtout on y trouve la présence et la chaleur humaine. La garrigue est à l’extérieur des belles terres travaillées et la sècheresse des lieux n’a rien à voir avec les cœurs.
Ce village était bien plus connu lorsqu’on tirait de gros blocs de sa pierre et qu’on taillait celle-ci pour les bâtisses
Ne pas confondre « pierre de Junas » avec « terre de Sommières », cette dernière s’extrayant à partir de Salinelles,petite localité sur les bords du Vidourle.
Si vous passez par là, si vous venez par le chemin conduisant de Pondres à Junas, arrêtez vous devant les anciennes carrières de pierre.
En face de celles-ci, criez votre nom.
Si le temps et votre esprit y sont favorables et pour peu que vous ayez l’oreille fine, la carrière – en écho – vous renverra…votre prénom !
Accompagné d’un chien, si celui-ci aboie, l’écho luis renvoie ses aboiements et alors ça n’en fini plus entre votre compagnon, l’écho et votre compagnon le chien .
C’est ce qu’on en dit et on en dit de plus belle encore.
L'histoire que je vous raconte n'est pas de moi mais je la tiens d'habitants de Junas qui disent la tenir d'un de leurs anciens qui la tenait de la carrière de pierre, elle même.
Ca remonte donc fort loin !
…Un Vendredi Saint, la cloche du clocheton de Junas s'en était allée à Rome en compagnie des cloches et clochettes des environs et de partout ailleurs du Gard, de France et du monde.
Si toutes en revinrent pour fêter Pâques, c'est en vain qu'à Junas on attendit le retour de la “cloche prodigue“.
Nous sommes maudits se lamentèrent les habitants de la petite localité.
On appela, on pria, on tintinnabula avec toutes sortes de clochettes et de grelots, mais rien n'y fit .
Petit à petit le village se mourrait de langueur.
Plus de joyeux tintements et partant plus de joie.
Quant la garrigue flambait, plus de tocsin et partant plus de repos.
On avait de la peine à retenir les habitants, lesquels pourtant adorent leur village, aiment leurs maisons et leurs champs, honorent leurs morts et sont, comme la vigne, profondément enracinés à leur sol natal.
Un jour, parmi les gitans qui aux “Saintes“ s'en allaient leurs roulottes traversant Junas de part en part, se détacha une diseuse de bonne aventure.
Elle prédit ceci : « La cloche sonnera quant la cougourle montera. »
Et là-dessus, elle et les autres gitans disparurent.
Qu'on se le dise, semblaient se répéter les habitants de Junas en transmettant cette prophétie.
Dans chaque maison (prononcer ousteau) il ne fut plus question que de découvrir le sens des paroles…énigmatiques de la gitane. Les uns y virent la nécessité de faire pousser une citrouille ou une cougourde montante laquelle - sûrement - en atteignant le clocheton se transformerait en la belle cloche disparue.
Sachant que les cloches se dématérialisent le Vendredi Saint pour voyager incognito le problème était donc de rematérialiser la cloche de Junas. Dans un coin de son jardin, chacun s’affaira. C’était à celui qui, le premier, obtiendrait le plus beau plan de citrouille grimpante.
On fit venir un ingénieur agronome qui sélectionna.
On repiqua donc le plan choisi juste au pied du clocheton et on fuma, on arrosa, on traita…en vain !
La cougourde faisait ce qu’elle pouvait et même lorsqu’on y tirait dessus, elle ne dépassa guère deux mètres de haut. Pourtant elle s’accrochais bien au clocheton, faisait corps avec lui et avançait ses griffes.Mais elle ne pus aller plus loin.
Elle se fatigua tant qu’on la vit commencer à redescendre.
Or, il existait au village…mais personne n’y avait prêté cas, un brave homme un peu simplet auquel quelques uns avaient donné pour sobriquet ( qui n’a pas le sien dans le midi ),celui de “La cougourde“. Etait-ce en raison de son aspect plutôt difforme ; était-ce parce qu’il raisonnait (comme un son) plutôt qu’il ne raisonnait…toujours est-il qu’on le trouvait un peu “cloche“.
C’est en définitive par cette association d’idées que les mots “cougourde“ et “cloche“ firent naître qu’on appela le bonhomme au pied du clocheton.
Vas-y, la cougourde, n’ait pas peur, grimpe !
En difficulté tant il était lourd, l’homme peinait, soufflait, ahanait, jurait.
Surtout ne jure pas, la cougourde, monte…monte…monte, lui criait-on.
Tant et si bien que notre bonhomme parvint à se hisser au faîte du
clocheton et “ô miracle“ la cloche de Junas réapparut plus belle et plus jolie que jamais elle ne l’avait été .
Et aussitôt qu’elle fut rematérialisée, elle se mit à tinter
-Ding, dong…ding, dong faisait la cloche.
-Ding, dong, dong…répétait l’écho qui en ajoutait.
La carrière de pierre, malicieuse et irrespectueuse en dit encore mais on l’a censurée. Parfois elle exagère.
Allez voir cette carrière. Parlez-lui, mais attention.
S’il vous arrivait de lui crier quelque sottise, bouchez vous vite les oreilles, car elle a un de ces vocabulaires… !
[left][i]
« Les cahiers du 3me âge »
Un conte bien à propos
La Cougourde de Junas
Chaque localité en France et en particulier chaque village du Gard possède sa petite histoire.
Je m'en vais vous conter celle de Junas , mon pays natal.
Junas près de Sommières est comme une oasis de verdure et de fleurs au milieu de la garrigue.
Surtout on y trouve la présence et la chaleur humaine. La garrigue est à l’extérieur des belles terres travaillées et la sècheresse des lieux n’a rien à voir avec les cœurs.
Ce village était bien plus connu lorsqu’on tirait de gros blocs de sa pierre et qu’on taillait celle-ci pour les bâtisses
Ne pas confondre « pierre de Junas » avec « terre de Sommières », cette dernière s’extrayant à partir de Salinelles,petite localité sur les bords du Vidourle.
Si vous passez par là, si vous venez par le chemin conduisant de Pondres à Junas, arrêtez vous devant les anciennes carrières de pierre.
En face de celles-ci, criez votre nom.
Si le temps et votre esprit y sont favorables et pour peu que vous ayez l’oreille fine, la carrière – en écho – vous renverra…votre prénom !
Accompagné d’un chien, si celui-ci aboie, l’écho luis renvoie ses aboiements et alors ça n’en fini plus entre votre compagnon, l’écho et votre compagnon le chien .
C’est ce qu’on en dit et on en dit de plus belle encore.
L'histoire que je vous raconte n'est pas de moi mais je la tiens d'habitants de Junas qui disent la tenir d'un de leurs anciens qui la tenait de la carrière de pierre, elle même.
Ca remonte donc fort loin !
…Un Vendredi Saint, la cloche du clocheton de Junas s'en était allée à Rome en compagnie des cloches et clochettes des environs et de partout ailleurs du Gard, de France et du monde.
Si toutes en revinrent pour fêter Pâques, c'est en vain qu'à Junas on attendit le retour de la “cloche prodigue“.
Nous sommes maudits se lamentèrent les habitants de la petite localité.
On appela, on pria, on tintinnabula avec toutes sortes de clochettes et de grelots, mais rien n'y fit .
Petit à petit le village se mourrait de langueur.
Plus de joyeux tintements et partant plus de joie.
Quant la garrigue flambait, plus de tocsin et partant plus de repos.
On avait de la peine à retenir les habitants, lesquels pourtant adorent leur village, aiment leurs maisons et leurs champs, honorent leurs morts et sont, comme la vigne, profondément enracinés à leur sol natal.
Un jour, parmi les gitans qui aux “Saintes“ s'en allaient leurs roulottes traversant Junas de part en part, se détacha une diseuse de bonne aventure.
Elle prédit ceci : « La cloche sonnera quant la cougourle montera. »
Et là-dessus, elle et les autres gitans disparurent.
Qu'on se le dise, semblaient se répéter les habitants de Junas en transmettant cette prophétie.
Dans chaque maison (prononcer ousteau) il ne fut plus question que de découvrir le sens des paroles…énigmatiques de la gitane. Les uns y virent la nécessité de faire pousser une citrouille ou une cougourde montante laquelle - sûrement - en atteignant le clocheton se transformerait en la belle cloche disparue.
Sachant que les cloches se dématérialisent le Vendredi Saint pour voyager incognito le problème était donc de rematérialiser la cloche de Junas. Dans un coin de son jardin, chacun s’affaira. C’était à celui qui, le premier, obtiendrait le plus beau plan de citrouille grimpante.
On fit venir un ingénieur agronome qui sélectionna.
On repiqua donc le plan choisi juste au pied du clocheton et on fuma, on arrosa, on traita…en vain !
La cougourde faisait ce qu’elle pouvait et même lorsqu’on y tirait dessus, elle ne dépassa guère deux mètres de haut. Pourtant elle s’accrochais bien au clocheton, faisait corps avec lui et avançait ses griffes.Mais elle ne pus aller plus loin.
Elle se fatigua tant qu’on la vit commencer à redescendre.
Or, il existait au village…mais personne n’y avait prêté cas, un brave homme un peu simplet auquel quelques uns avaient donné pour sobriquet ( qui n’a pas le sien dans le midi ),celui de “La cougourde“. Etait-ce en raison de son aspect plutôt difforme ; était-ce parce qu’il raisonnait (comme un son) plutôt qu’il ne raisonnait…toujours est-il qu’on le trouvait un peu “cloche“.
C’est en définitive par cette association d’idées que les mots “cougourde“ et “cloche“ firent naître qu’on appela le bonhomme au pied du clocheton.
Vas-y, la cougourde, n’ait pas peur, grimpe !
En difficulté tant il était lourd, l’homme peinait, soufflait, ahanait, jurait.
Surtout ne jure pas, la cougourde, monte…monte…monte, lui criait-on.
Tant et si bien que notre bonhomme parvint à se hisser au faîte du
clocheton et “ô miracle“ la cloche de Junas réapparut plus belle et plus jolie que jamais elle ne l’avait été .
Et aussitôt qu’elle fut rematérialisée, elle se mit à tinter
-Ding, dong…ding, dong faisait la cloche.
-Ding, dong, dong…répétait l’écho qui en ajoutait.
La carrière de pierre, malicieuse et irrespectueuse en dit encore mais on l’a censurée. Parfois elle exagère.
Allez voir cette carrière. Parlez-lui, mais attention.
S’il vous arrivait de lui crier quelque sottise, bouchez vous vite les oreilles, car elle a un de ces vocabulaires… !
[left][i]
henri- Cigale chantante
- Nombre de messages : 97
Date d'inscription : 20/11/2007
Re: Pourquoi sommes nous des cougourliers ???
Très joli, Henri ! Merci d'avoir réussi à taper tout cela (ou bien est-ce quelque Copier/coller ??)
cougourde suite
[i][left]si si je l'ai tapé, mais il y a deux ans pour la première Cougourle...
henri- Cigale chantante
- Nombre de messages : 97
Date d'inscription : 20/11/2007
Excellent !
Très belle histoire, elle aurait sa place dans le forum des histoires & anecdotes ! Penses tu que l'on puisse tenir cette version pour "historique" ? Si tu as d'autres histoires, véridique ou pas, n'hésites surtout pas !
Re: Pourquoi sommes nous des cougourliers ???
Voici un conte qui associe la Pierre et la courge ! Trés jeune (oui je sais enfant) j'avais entendu des histoires mais je m'en souviens plus (C'est pour cela qu'on a pensé à cette fête) : l'eau grasse et les terrains fertiles, la courge sur le clocher (mais lequel ?) je me rappelle. Chaque junassol a son histoire ou sa version. Là c' la plus belle. J'imagine bien une scène de nos villages méditérrannéens. Personnellement, cette histoire me touche !
Mathieu- Cigale de l'ordre
- Nombre de messages : 255
Date d'inscription : 21/11/2007
L'histoire de Pierre Prion
PIERRE PRION SCRIBE AU CHATEAU D’AUBAIS (1744 à 1759)
Le lieu de Junas est une très aimable et des plus charmantes bourgades, située au très bel air ; leur principale richesse ne sont pas les seules cougourles que ces cougourliers et cougourlieres y recueillent avec tant d’abondance, c’est avec ce fruit que toute l’année ils font leur brouet pour eux exquis… Ils ont dans leurs enclos de très belles fontaines dont les eaux vives, salubres, salutaires ont la propriété d’engraisser, aussi leur voit-on une face aussi grosse que les susdites cougourles.
Voici leur appétit le jour de leurs noces : c’est la soupe de riz cuit au safran, leur pitance les épaules de mouton avec une gardianne d’un ou deux lapins terriers ou domestiques, que nécessairement en ce jour ils ont d’où qu’on puisse les avoir ; à souper un plat de truffes. Les médecins assurent que cet aliment échauffe, mais aussi ces délicats bourgeois assurent qu’il est très bon pour la génération, propation et pour le doux fruit de leur mariage. Trois jours après la noce l’oignon à la croque au sel est le premier véhicule de leur repas.
Lorsqu’un joueur d’hautbois de quelque pays que ce soit, arrive dans ce lieu, le laboureur quitte sa charrue le travailleur sa journée, les femme et les filles l’occupation des champs, ils prennent tous le galop et qui arrivera le plutôt pour y danser, ce qui dure quelquefois une semaine entière.
Le lieu de Junas est une très aimable et des plus charmantes bourgades, située au très bel air ; leur principale richesse ne sont pas les seules cougourles que ces cougourliers et cougourlieres y recueillent avec tant d’abondance, c’est avec ce fruit que toute l’année ils font leur brouet pour eux exquis… Ils ont dans leurs enclos de très belles fontaines dont les eaux vives, salubres, salutaires ont la propriété d’engraisser, aussi leur voit-on une face aussi grosse que les susdites cougourles.
Voici leur appétit le jour de leurs noces : c’est la soupe de riz cuit au safran, leur pitance les épaules de mouton avec une gardianne d’un ou deux lapins terriers ou domestiques, que nécessairement en ce jour ils ont d’où qu’on puisse les avoir ; à souper un plat de truffes. Les médecins assurent que cet aliment échauffe, mais aussi ces délicats bourgeois assurent qu’il est très bon pour la génération, propation et pour le doux fruit de leur mariage. Trois jours après la noce l’oignon à la croque au sel est le premier véhicule de leur repas.
Lorsqu’un joueur d’hautbois de quelque pays que ce soit, arrive dans ce lieu, le laboureur quitte sa charrue le travailleur sa journée, les femme et les filles l’occupation des champs, ils prennent tous le galop et qui arrivera le plutôt pour y danser, ce qui dure quelquefois une semaine entière.
roger- Cigale de l'ordre
- Nombre de messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2007
Bravo Roger !
C'est celle-ci d'histoire à laquelle je faisais référence. Merci de l'avoir mis sur le forum.
A dimanche,
Damery
A dimanche,
Damery
Re: Pourquoi sommes nous des cougourliers ???
Le voleur de cougourles à Junas en 1752 Junas est situer entre la ville de Sommieres et le magnifique chàteau d'Aubais.Chaque pay(an) a ses propriétés(façon de dire le<<féodalisme>>y est très relatif!).Un des plus petits bourgeois de ce premier lieu se jacta(vanta), il y a quelques jours, de franchir les murs du jardin d'un
sien voisin pour y voler une courge ou grosse citrouille, que vulgairement ces
villageois appellent cougourles.Il fut interrogé par les vénérables suppôts de Thémis.Il répondit et dit.
Qu'à voler un larron
On gagnait cent ans de pardon.
[b]
sien voisin pour y voler une courge ou grosse citrouille, que vulgairement ces
villageois appellent cougourles.Il fut interrogé par les vénérables suppôts de Thémis.Il répondit et dit.
Qu'à voler un larron
On gagnait cent ans de pardon.
[b]
roger- Cigale de l'ordre
- Nombre de messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2007
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