Le pressoir fouloir de la Claure à Junas.
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Le pressoir fouloir de la Claure à Junas.
Au sujet du pressoir fouloir de la Claure à Junas
Si l’on est assuré que sous l’antiquité Romaine le vin fut chose importante,
découverte d’amphores vinaires, dans la région d’Orange, Mornaz, Séguret, Sablet, Gigondas, Beaumes-de-Venise et Vacqueyras, où naquit au 12e siècle le troubadour Raimbaut de Vacqueyras qui fut, *aussi prompt à manier le gobelet que la lance*.
Période moderne.
Au 15e siècle,*le livre rouge*de Carpentras, qui dresse le premier cadastre du Comtat Venaissin, il indique des vignes d’une surface de deux à douze fosserées
*un fosserée =3956 ares ?*.
Toujours au 15e siècle, on retrouve dans les comptes du Prévôt d’Orange le relevé des taxes* taille et gabelle*sur les raisins et le vin de la commune.. A cette époque, le seigneur du village jouit du droit de vendre au menu *détail*, son vin, sans payer le droit de souquet.
Au siècle suivant, à Vacqueyras les droits sont abolis, ce qui donne la possibilité aux seigneur et habitants du village de vendre leur vin du*crus* sans payer aucune taxe. Une affaire qui a permis à Suzanne Trompette (historienne) de nous faire connaître le prix du vin aux 17e et 18e siècles :
1 litre =8 deniers
100 litres=5 florins 6sous 5patas Roy
Règlementation de la culture de la vigne :
Nombre de pieds à l’hectare- = maxi 4000
Rendement moyen à l’hectare = 30à40 hl/ha
Vinification à l’extérieur du village
Il a été remarqué que, si certains pressoirs rupestres sont à proximité des lieux habités, notamment dans la vallée du Rhône, nombreux sont tout à fait extérieurs aux villages ou aux hameaux, et éloignés du vignoble, puisqu’on en trouve dans les chênaies. Ce qui laisse penser à des vinifications clandestines pour échapper aux droits de *souquet* ou autres taxes levées sur le vin. Était-ce le cas pour le pressoir de JUNAS ??...
Foulage aux pieds au 19e siècle
Si l’on est assuré que sous l’antiquité Romaine le vin fut chose importante,
découverte d’amphores vinaires, dans la région d’Orange, Mornaz, Séguret, Sablet, Gigondas, Beaumes-de-Venise et Vacqueyras, où naquit au 12e siècle le troubadour Raimbaut de Vacqueyras qui fut, *aussi prompt à manier le gobelet que la lance*.
Période moderne.
Au 15e siècle,*le livre rouge*de Carpentras, qui dresse le premier cadastre du Comtat Venaissin, il indique des vignes d’une surface de deux à douze fosserées
*un fosserée =3956 ares ?*.
Toujours au 15e siècle, on retrouve dans les comptes du Prévôt d’Orange le relevé des taxes* taille et gabelle*sur les raisins et le vin de la commune.. A cette époque, le seigneur du village jouit du droit de vendre au menu *détail*, son vin, sans payer le droit de souquet.
Au siècle suivant, à Vacqueyras les droits sont abolis, ce qui donne la possibilité aux seigneur et habitants du village de vendre leur vin du*crus* sans payer aucune taxe. Une affaire qui a permis à Suzanne Trompette (historienne) de nous faire connaître le prix du vin aux 17e et 18e siècles :
1 litre =8 deniers
100 litres=5 florins 6sous 5patas Roy
Règlementation de la culture de la vigne :
Nombre de pieds à l’hectare- = maxi 4000
Rendement moyen à l’hectare = 30à40 hl/ha
Vinification à l’extérieur du village
Il a été remarqué que, si certains pressoirs rupestres sont à proximité des lieux habités, notamment dans la vallée du Rhône, nombreux sont tout à fait extérieurs aux villages ou aux hameaux, et éloignés du vignoble, puisqu’on en trouve dans les chênaies. Ce qui laisse penser à des vinifications clandestines pour échapper aux droits de *souquet* ou autres taxes levées sur le vin. Était-ce le cas pour le pressoir de JUNAS ??...
Foulage aux pieds au 19e siècle
roger- Cigale de l'ordre
- Nombre de messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2007
Re: Le pressoir fouloir de la Claure à Junas.
Merci Roger pour cette petite page d'histoire. Mais au fait, un buveur averti en vaut-il deux ?..
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