RPI: la conclusion des élus

Oui.

Et la "II" est donnée gagnante... pour 2010...

Résultat du vote de la CCPS ce soir:
Comme annoncé, unanimité moins un vote contre (Mathieu Mahuziès) pour la solution II.

Décidément ...

C'est quand même incroyable que, même quand une inspectrice d'académie dit que les arguments pour avoir une vraie école maternelle sont défendables, alors que l'intérêt de l'académie n'est pas là, personne ne creuse une telle solution (exception faite des enseignants, bien sûr, mais ils sont toujours soupçonnés de partialité) ...

Et dans quelques années ...
Tous pleureront que les classes de maternelle disparaissent, qu'il faut trouver des moyens alternatifs pour garder les enfants, que les enfants ne sont pas préparés à l'enseignement du CP, qu'au CP il y a trop de choses à apprendre, qu'avant, au CP les enfants savaient lire, compter ...

Mais je m'égare ...
Tout le monde dira aussi : de toutes façons, c'était décidé d'avance ...

No comment.

Gavé.

Salut Philippe. Je n'est pas eu trop le temps aujourd'hui mais en 2 mots : il ne faut pas baisser les bras. Il faut attendre la délibération précise qui sera rédigée à la CCPS, mais en tout cas aucune convention n'est signée entre les communes (convention, ou accord contractuel selon le ministère) qui encadre d'habitude un RPI. C'est seulement le principe de RPI qui a été voté, rien de plus.

Donc, dans notre contexte, l'inspection d'académie a carte blanche pour l'organisation pédagogique. Il se pourrait que le CP file fissa à Aujargues dès 2011 et donc l'école maternelle "entière" à Junas sera une réalité. Reste à obtenir, pour ceux qui la défende, le statut correspondant... ce qui n'est pas gagné. Certains par exemple peuvent prêcher une troisième classe de maternelle, et l'obtenir. Ou bien a contrario, les parents peuvent continuer de défendre le regroupement CP/CE1, ce qui n'est pas gagné non plus !..

Simplement, l'interlocuteur a privilégier est désormais l'éducation nationale, ce n'est plus la mairie.

Pour Fabrice, un proverbe turc à méditer:

"Quand le char est cassé, beaucoup de gens vous diront par où il ne fallait point passer"

MJ Pellet

C'est très juste.

Pourtant, il nous faudra le réparer, car nous en avons bien besoin de ce char là...

en effet j'ai voté contre la résolution "dissolution du RPI Aujargues Congénies Junas et nouvelles modalités de fonctionnement" présenté lors du dernier conseil communautaire du 3 décembre 2009. Je précise à Fabrice qu'une seule proposition a été rapportée.

Étaient présents pour Junas : Mrs Muller et Mahuziès, titulaires, Mme Goutorovitch, suppléante.

Voici les raisons :

- concertation insuffisante entre la commission scolaire (je rappelle que les membres ont été élus par les conseils municipaux !), les élus communaux, les parents, les enseignants ;

- le conseil municipal de Junas ne s'est pas exprimé malgré la proposition sage du Président Valette d'un voeux, d'une motion des conseil municipaux (vertement écarté par le Conseil Municipal d'Aujargues lors de la rencontre des 2 assemblées ) ;

- pas d'unanimité à Junas, juste une "vague" majorité car pas de décisions claires et précises de la part des membres du conseil ;

- précipitations du calendrier : 9 mois sans aborder le sujet du RPI puis Conseil d'école le 2 décembre et conseil communautaire le lendemain ! en début de séance, j'ai demandé à la vice présidente le report du vote. Réponse : refus nous avons perdu assez de temps ;

- non respect des institutions et donc des personnes : conseils, personnel, parents (de Junas ont assisté au vote à la CCPS) et enfants. Mme Deschamps, vice président des affaires scolaires à la CCPS raconte aux élus des 17 communes du pays de Sommières que si on tient compte des votes du conseil d'école, en effet, le projet a été refusé mais le conseil d'école ne donne qu'un avis consultatif ;

- les élus communaux "lâchent" leur pouvoir sur un sujet fondamental "l'école" ;

- sur le plan juridique, cette décision n'est pas conforme aux statuts de l'EPCI, le vote revenait aux Conseils Municipaux ;

- puis c' mon rôle d'élu municipal de faire remonter à l'assemblée communautaire (composée, je le rappelle, d'élus non concernés directement en tout cas) l'avis de mes collègues, concitoyens et de faire respecter la démocratie. Le président Valette a reconnu cette intervention !

tout simplement